As-tu déjà fait ton arbre généalogique ? Pourquoi donc la coutume est-elle d’écrire le nom des parents, grands-parents, et des générations antérieures au-dessus de soi ?
Cela m’a toujours sembler étrange, inconfortable, et même pesant. Quand j’ai découvert la représentation de l’arbre de l’être dans la cosmovision maya, j’ai sauté de joie. Les ancêtres vont en bas ! Bien sûr, leur place est dans les racines, en-dessous, sous terre. C’est du bons sens…
En dessinant mon arbre généalogique, à l’endroit, les ancêtres en-dessous, j’ai eu plaisir et curiosité à explorer mes racines, couche par couche, les profondeurs de l’inconscient, les nœuds et blessures hérités des lignées.
Comme sur cette peinture maya, sept générations d’ancêtres, autour de 200 personnes, les racines profondes d’une incarnation.
Et pourquoi la célébration des morts dure de trois à sept jours au Mexique ?
Dans les cultures d’Amérique comme en Afrique, une grande place est donnée tout au long de la vie à célébrer et remercier ses ancêtres. Il semble évident quand on regarde la photo de cet arbre, que toutes les racines sont utiles, qu’elles donnent stabilité et force aux branches de l’être, permettent son expansion.
Comment est-ce-que je regarde la mort ? Est-ce-que je peux l’accepter comme une étape de la Vie ? la célébrer ?
Sur la table dédiée aux ancêtres cette semaine du 1er novembre, j’ose inviter la joie de célébrer les racines, j’installe une représentation de mon arbre de l’être, les photos de quelques ancêtres, et bien sûr, mes essences aromatiques préférées pour célébrer ce passage. Le Nard pour honorer les dimensions subtiles, le Géranium pour nourrir l’amour-gratitude envers les ancêtres, quelques soient leurs actes, l’Orange douce pour célébrer la joie, le Laurier noble ou la Lavande Stoechas pour reconnaître et remercier le chemin exploré par chaque génération, le Pin blanc pour honorer le souffle de la vie traversant mes poumons.
Gratitude aux racines, gratitude aux ancêtres ! Je respire dans mes racines et remercie. Tlazokamati …
Un jour à la fois, tranquillement, je me détache du passé et chemine en confiance vers l’hiver, vers les profondeurs intérieures.
Et pour inviter l’humour en musique, je t’invite à écouter cette joyeuse chanson québécoise Mes Aïeux, dégénérations. La sagesse de la vie en mouvement …
Oui, célébrer nos racines peut devenir une joie et donner de la force !